La côte Amalfitaine

La petite route : un vrai balcon sur la mer. Très serré avec un camping car - pas toujours autorisé d’ailleurs mais nous ne le savions pas.

Manœuvres pas faciles quand on croise un car, surtout si ça tombe au milieu d’une dispute d’enfants…et oui, il y en a ! ça n’a pas plu au chauffeur ;(

Sous les filets noirs, ce sont les citronniers.
Nous n’avons parcouru qu’un tiers de la côte. Les villages sont très beaux, un peu moins sauvages que ceux des Cinque Terre plus au nord, et surtout, plus grands.

On sent que l’été, l’endroit est touristique. Il faut venir avec une très petite voiture. Le bord de mer est magnifique.

Nous avons pu dormir face à la mer, en sauvage. Chouette.

Voilà à quoi a ressemblé notre 1er chocolat chaud/croissant en terrasse. Pas mal !

Ensuite, on quitte la côte avec regret mais on a hâte de traverser sur la Sicile.

Le Vésuve, Il Vesuvio

Une ascension qui se mérite ! Route escarpée pour arriver au "camp de base" et marche jusqu'au sommet (1300 mètres) pour se trouver au bord du cratère.
Il est vivant ce volcan, il fume (fumerolles) ! C’est un volcan explosif, donc imprévisible et très dangereux. De plus en plus sous pression, le gaz accumulé sous la terre, provoque un jour, une explosion qui projette, lave et morceaux de montagne (appelés bombes volcaniques)…ce qui cause beaucoup de dégâts. En explosant, il perd une partie de sa hauteur. S’il devait y avoir une nouvelle éruption, les scientifiques ne sauraient le détecter que 3 à 4 jours à l’avance. Limite pour évacuer les 600 000 personnes qui habitent dans la zone rouge, située entre le volcan et la mer.



La dernière éruption remonte à 1944. Avant cette date, il y en a eu une tous les 30 ou 50 ans. Aujourd’hui cela fait donc 66 années de calme … Chuuuttt ! Sujet tabou chez les habitants voisins.
Une belle balade, un cours sur les volcans, un peu de sport et une bouffée d’oxygène.... Nous irons peut-être voir l'Etna en Sicile !

Napoli

A ce jour, Naples sera notre ville la plus décevante.

Nous nous attendions à voir une ville colorée et très vivante où se côtoient en bonne entente la belle Italienne pomponnée et parfumée, le pizzaiolo jovial, le bel italien ténébreux en Vespa .. .et tout cela dans une odeur de mer, de capuccino, de margherita. Et bien NON. L’odeur est plutôt celle des pots d’échappement. La ville et les monuments sont décolorés et tagués. La ville est surpeuplée. Les églises sont protégées par des grilles fermées à clef.

Le quartier de la gare, un dimanche matin est oppressant. Au retour, dans l’après-midi, nous y avons vu une marre de sang sur le trottoir…règlement de compte ?
Les places, rues et monuments sont en "travaux" depuis des années, les chantiers semblent figés. La voirie est gérée par la mafia, source de conflit. Les poubelles débordent.



Finalement, la ballade dans les petites ruelles en pente du quartier populaire était le moment le plus sympa de la journée. Le linge sèche aux fenêtres, les jeunes circulent dangereusement en vespa, sans casque et à 3 ou 4 dessus. Le quartier est une piste de course où les scooters sont rois.

Il y a forcément de belles choses dans cette ville internationale, 3ème ville d’Italie après Rome et Milan. Nous regrettons de ne pas avoir pu visiter le musée archéologique...
Malgré tout, cela reste enrichissant pour les enfants qui voient le résultat lorsque les habitants ne respectent pas leur ville. Illustration de nos messages d'éducation ;)

Le lendemain, André a fait la classe au CE1, CM1 et CM2.

Herculanum et les amis de Pompéï

...ça ne s'oublie pas !

Notre première vraie rencontre avec des Français : un couple d'enseignants avec leur fils Basile (11 ans) qui font également un tour d'Europe, partis depuis le 11 Novembre.

Une très belle rencontre qui tombait bien pour tous. Les "Boas" en voyage depuis 7 mois n'avait encore jamais rencontré de famille française. Pour nous aussi, ils étaient les 1ers. Les enfants ont beaucoup de plaisir à échanger entre eux... et à jouer.

Nous faisons ensemble l' ascension du Vésuve, un déjeuner barbecue... et aujourd'hui, André fait classe multi-niveaux pour les 3 enfants !
Cours sur les volcans avec observation des morceaux de lave ramassés, dessins... Ils sont ravis !

C'est d'autant plus une belle rencontre que Basile, qui a eu de graves problèmes de santé dans son enfance a semble t'il trouvé, dans la relation avec Augustin et Rosalie, beaucoup de réconfort, de tolérance et de confiance ; ce qui n'a pas toujours été le cas, dans son environnement scolaire et même familial.

Ensuite, d'autres hasards ont lieu dans ce camping. Une autre famille française arrive aussi de 7 mois de voyage avec 3 enfants (Jérémy 10 ans, Thomas 8 ans et Baptiste 4 ans) . Ils font un tour du monde en 2 ans et n'avaient encore rencontré aucune autre famille...

A Pompéï il y a beaucoup de campings..

Nous avions tous choisi le Spartacus complètement par hasard !

Une autre famille, anglaise cette fois (avec Alex 11 ans et Georges 8 ans), arrive de 6 mois de voyage. Ils ont passé 2 mois en France et veulent vite rejoindre la Grèce pour 2 mois.

Une bonne partie de foot s'improvise entre enfants. Les pères s'y mettent aussi. Et ça se transforme en partie de rugby !! On ajoutera les photos bientôt.

Herculanum

Nous avons visité cette 2ème cité romaine ensevellie sous les cendres et la lave du Vésuve avec les BOA et les amis québequois (Berthe et Yves). Herculanum est plutôt mieux conservée que PompéÏ. On y voit des maisons presqu'entières avec leur étage, leur toit... On voit bien aussi que seule une petite partie de cette citée a été déblayée. La nouvelle ville s'est construite dessus.

proverbe n° 4

Voyager est un triple plaisir, l' attente, l' éblouissement et le souvenir. Ika-Chase.

Bon anniversaire !!

à Olivier mon frère, et à Laure, marraine d'Achille !

PS : Après toutes ces visites de ruines et d'antiquités, Emmanuelle me trouve beau comme Apollon, fort comme Hercule, intelligent comme Zeus, décidé comme Jules César...
donc le voyage continue :)

Pompéï - ses ruines

Grande journée de visite, sous le soleil, à Pompéï, ville incroyablement conservée après l'éruption du Vésuve en 62 après JC. Construite au II ème siècle avant JC, elle n'est redécouverte qu'au XIX eme siècle. Ses monuments, habitations, restaurants, échoppes ont été décorées de mosaïques, colonnes, fresques d'influences étrusque, indigènes et grecques.
Une visite marquante pour les enfants : la vue des personnes et animaux, surpris dans leur sommeil, transformés en pierre au contact de la lave, souvent recroquevillés est saisissante. Il y a beaucoup de chiens errants à Pompéï. Une association se charge de les tatouer et de leur trouver un maître. Les enfants voulaient les adopter tous...ou au moins un ! Leur compagnie a agrémenté la ballade.



Important : Rencontre du premier ami du voyage, Basile, un petit garçon qui fait aussi un tour d'Europe avec ses parents...mais pas dans le même sens que nous ! Des échanges sympas et rassurants pour les enfants qui expriment déjà le manque de leurs amis et maîtresses.

Rome (4 jours)

Le camping est à l’entrée de Rome (c’est le plus proche) ; mais il faut compter 1 bus et 2 métros pour être au Colisée en 1 heure !!

Point de départ choisi par Augustin : Le Colisée, suite à l’intérêt suscité par son cours d’histoire sur les gladiateurs, les jeux du cirque … Il est aujourd’hui incollable sur ce qui s’y passait du temps des Romains ! Il est haut comme un immeuble de 20 étages. Lors de son inauguration (pendant 100 jours de festivités), 9000 bêtes auraient été tuées, ainsi que 2000 gladiateurs ou condamnés… Ils sont fous ces Romains !

Le lendemain, nous avons visité la Basilique St Pierre qui nous a retenu plus de 2 heures, avec ses nombreuses chapelles, ses plafonds sculptés, son dôme conçu par Michelangelo, les tombeaux des papes… et la Pieta de Michelangelo.
Tout est gigantesque ; sur la place St Pierre, les colonnades (environ 300 colonnes d’1,5 mètre de diam.) sont surplombées de 140 statues de Saints.

Ensuite, nous avons fait un tour de Rome en bus découvert pour visualiser les différents quartiers avant de nous y promener. C’est une ville folle. Avec une circulation plus difficile, plus bruyante qu’à Paris. En dehors des grands axes, les rues sont très étroites, souvent sans trottoir. Le nombre de touristes est énorme alors que nous sommes hors saison, l’accès aux musées est déjà long et difficile. A chaque coin de rue, il y a un monument, une église ou des vestiges romains. Les monuments sont imposants. Certains sentent encore Ben Hur.

Et pour finir, la cité, les musées du Vatican et la chapelle Sixtine.
Les enfants ont trouvé la journée un peu longue mais ils ont apprécié la découverte de monuments historiques connus du monde entier.
Tout est grandiose : tous les plus grands peintres et sculpteurs italiens ont contribué à la beauté de ce site. On se perd dans ses couloirs et ses jardins. Nous sommes restés longtemps à contempler les nombreuses fresques de la chapelle Sixtine, qui évoquent la création, les différentes étapes de la vie de Jésus, et le jugement dernier. C’est tellement baroque et impressionnant… et…aussi noir de monde !

Sienne et Orvieto

Avant de rejoindre Rome (à 300 km), on choisit de faire ces 2 étapes (1 jour chacune).

Ce sont des villes charmantes, dans lesquelles on a envie de prendre son temps pour profiter des lieux. La place de Sienne, inclinée, en forme de coquille est superbe. Orvieto est un petit village perché sur une falaise et accessible en funiculaire. Sa Basilique est démesurément grande et sa façade, lourde de sculptures et fresques. Très « chargé » ! Comme beaucoup de japonais sur place, nous avons adoré en photographier les contours et les détails.
Dans les deux villes, les ruelles sont pavées, les boutiques sont soignées (épiceries fines avec charcuteries, huiles et vin de Chianti), les cafés typiques (café ristretto au comptoir)… Etapes inattendues.

Turin, Portofino, Cinque Terre

1ère étape : Turin

Nous avons adoré nous promener dans cette grande ville, aux multiples places et arcades, au bras de Laura. Dégustation du 1^er capuccino.

Ensuite : Portofino puis les « Cinque Terre »
la 1^ère est toujours aussi romantique, les Cinque Terre sont des contrées sauvages totalement inaccessibles en bord de méditerranée, cinq villages de pêcheurs préservés et reliés par un petit train qui longe la mer. Un dépaysement total, une beauté époustouflante.

La mer déchainée donnait encore plus de puissance aux paysages. Nous sommes heureux que Louise ait pu voir ça (elle ne reste qu’une semaine avec nous).