"Le monde est un livre et ceux qui ne voyagent pas n'en lisent qu'une page." (Saint Augustin)

vendredi 11 juin 2010

Ferry pour la FINLANDE !!



ça y est, nous quittons les pays de l'Est, par Tallinn, pour rejoindre les pays du Nord !!

... avec une certaine impatience !


A bientôt,

Nous retrouvons Philippa aujourd'hui à Helsinki !! Youpie !!!


dimanche 6 juin 2010

Russie, Kaliningrad




La douane :
Après le Consulat et les formulaires en X exemplaires ( non traduits donc refaits plusieurs fois),

voici la frontière :
2h30 de formalités, de suspicion de faux passeports, de vérifications, de demande d'itinéraire, de fouilles du camping car, de tampons partout, de nouveaux formulaires à remplir et à recommencer....


... et la même chose pour en sortir !
Les enfants ont été très impressionnés par cette " frontière Russe" et cette volonté de tout enregistrer, cela donnait encore plus de concret à nos explications sur Berlin Est et Ouest.



A Kaliningrad, pas de camping… Rien n'est prévu pour l'accueil des étrangers (pas d'office de tourisme, pas de nom de rue, pas d'indication en anglais...pas de carte postale) ! On dort sur un parking en plein centre ville, mais calme.

En revanche, subsiste une légère inquiétude : avant d’éteindre le moteur, vers 22h30, un jeune Russe nous ayant suivi en voiture, vient nous parler et nous propose son aide. Il nous donne son numéro de téléphone… et nous demande de l'appeler pour vérifier que ça marche (et on l'a fait !). En cas de problème ! Il est tellement gentil que cela nous paraît suspect…

Il repart et nous sommes perplexes (paranos?). Une heure après, il nous téléphone pour proposer d’aller prendre des photos de la ville la nuit ! Bizarre, non ??.

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Seule la place de l’église est assez jolie. Autour, les centres commerciaux plus ou moins design (plutôt moins !) se succèdent. Les filles « modernes » y passent leurs journées, hissés sur leurs talons aiguilles et vêtues de jupes très mini. Il n’y a rien d’autre, à part un zoo que nous ne verrons pas.








Un aperçu du centre ville :


La vieille ville se résume à trois façades au bord du fleuve. Elles ne sont pas mises en valeur car elles sont entourées d’immeubles très délabrés et les quais ne sont pas aménagés. Un pont traverse le fleuve. Il est moche mais utile. Les jeunes Russes qui se sentent un peu « libérés » du puritanisme et osent se tenir par la taille ou s’embrasser dans la rue, viennent s’y promener le week-end.




Le parc automobile est particulier : au milieu des « vieilleries », une concentration de Mercedes et d'Audi, vitres teintées de rigueur…et si possible sans plaques d’immatriculation !






Les statues monumentales que nous avions vues, rassemblées au Mémento Park de Budapest, sont ici bien en place !
hymne permanent à la force du communisme !










On s'est fait contrôler bien sûr ! Il faut dire qu'un camping car dans Kaliningrad, ça n'est pas discret. On en a vu aucun.












On ne s'éternise pas et on prend le bras de terre qui remonte vers le Nord sur 108 km, presque jusqu'à Klapeida en Lituanie. D'un côté c'est la lagune et de l'autre, la mer Baltique.
C'est un parc naturel de pinèdes et de dunes que se partagent les 2 pays (chacun son côté bien sûr)..




Les enfants sont studieux, y compris Achille qui joue les douaniers Russes et veut mettre son tampon partout !.












Pas très engageant mais on part en ballade quand-même !
On veut prendre l'apéritif face à la mer.











La frontière se trouve exactement au milieu...et même si le paysage est semblable, tout est différent. En Lituanie, il y a des ports de plaisance, des villages animés avec terrasses de cafés et familles qui se promènent...

Russie : Une expédition qui commence par l'Ambassade


Pour gagner du temps et des kms, et par curiosité, nous passerons par l’enclave Russe de Kapleida pour rejoindre les Pays Baltes.

Nous avons donc redécouvert « l’ouverture d’esprit » de nos camarades Russes à l’Ambassade qui nous obligent, pour obtenir un visa, à fournir la liste de nos hôtels. Nous avons beau leur expliquer que nous sommes en camping car, ils ont besoin de points de chute précis. Ils nous obligent à passer par une agence de voyages agréée pour nous organiser notre périple. Nous optons pour un visa de transit, plus facile à obtenir mais qui ne nous permettra pas de visiter St Petersbourg … Bref la Perestroika a encore du travail !

NB : ils ont toutefois vite compris les règles du capitalisme et de l’Offre et de la Demande : plus vite tu veux ton visa, plus tu payes cher !


Comme il vaut mieux en rire, j’en profite pour vous raconter quelques blagues Russes :

« Quand Khrouchtchev est allé à New York pour l’assemblée des Nations Unis, il a défié Kennedy dans une course à vélo. Malgré son mal de dos, Kennedy est arrivé bon premier. La Pravda a titré en Une : « Triomphe soviétique à New York : Khrouchtchev deuxième, Kennedy avant dernier ».


Allez, une autre :

« Staline, un matin, se lève, il fait très beau. Il s’adresse au soleil : Soleil, dis moi qui est le plus beau, le plus intelligent, le plus fort ? Le soleil n’hésite pas une seconde : c’est toi Ô Staline, lumière de l’univers ! A midi, Staline remet ça : dis-moi Soleil qui est le plus beau, le plus intelligent, le plus fort ? le soleil confirme : C’est toi Ô immense Staline. Avant le diner, Staline ne peut résister au plaisir de redemander au soleil qui est le meilleur communiste du monde. Le soleil lui répond : T’es qu’un malade, Staline, un psychopathe, un fou furieux et je t’emmerde, maintenant je suis passé à l’Ouest ! »


La Russie : Proverbes n° 8

Un petit proverbe Russe en attendant de vous en dire plus sur la Russie :

"Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent."
Pierre Kropotkine (homme politique Russe)


Pologne, Poznan, Torun, Gdansk


La Pologne : Poznan, Torun, Gdansk

On nous avait prévenu et le GPS le confirme : les routes sont d’un autre âge ! 5 heures pour faire 100 Kilomètres, nous n’y croyions pas et bien si ! Nous avions du mal à croire que nous étions sur la route principale entre 2 villes importantes de Pologne…mais il y a aussi quelques portions d’autoroutes récentes et de très bonne qualité.

Les polonais sont très sympas et accueillants, ils souffrent du retard économique de leur pays et comptent beaucoup sur l’ouverture européenne pour les aider à sortir de cette situation, les travaux permanents et conséquents au bord des routes sont un premier signe encourageant.
Le décès récent du président et d’une partie du gouvernement les affecte énormément et ajoute de l’instabilité à l’instabilité. Les jeunes que nous avons rencontrés se donnent du mal (apprennent l’anglais, travaillent dur et bien…) et sont inquiets.

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L’étape classique quand on arrive de Berlin, c’est Poznan.
C’est un choc de découvrir l’architecture colorée, harmonieuse au baroque charmant (une vraie beauté) du « rycek » (place du marché) et de voir ce que les communistes ont osé construire, en plein centre de la place : deux blocs immondes carrés, adossés à l’église gigantesque.




l'hôpital de Poznan


On vous avait dit qu'il y avait une suite ...
3ème épisode :

Notre Achilou a 39°C de fièvre depuis 3 jours. Il hurle de douleur et ses gencives sont infectées … On nous indique un hôpital. Les médecins ont un sens certain de l’accueil : les 120 minutes d’attente affichées se réduisent, pour nous français, à 5 minutes… bizarre mais, vue « l’ambiance bactériologique » en salle d’attente, on apprécie. Soit le médecin était hyper compétent, soit il était hyper pressé (ou les 2) mais en 2 minutes, il prescrit un antibio pour 10 jours avec la batterie de médicaments associés. C’est une infection bactérienne. Laquelle ? On ne sait pas !

...suite de l'épisode médical et des malheurs d'Achille ... à Gdansk

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Torun, la ville de Copernic et du pain d’épices.

Ville fortifiée très jolie et très animée...mais au bord d’un fleuve qui ne demande qu’à sortir de son lit…

Et, mauvaise surprise, au retour de notre promenade, notre camping-car était tout seul dans un camping (inondable) déserté ! On nous demande de partir vite car il y a danger, nous qui pensions passer une soirée tranquille (comme toutes les autres d’ailleurs ;-)


Finalement, à 20h on prend la route et au bout d’une heure,Grande décision : On décide de « zapper » Varsovie et de filer vers la mer Baltique, à Gdansk, que de nombreux « voyageurs » nous ont conseillé. Après huit jours à Berlin, on avait envie de plus petites villes et de nature !!!





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Et non, à Gdansk, il n’y a pas que le chantier naval !!




Il y a des gourmandises aussi !!






Et de l’ambre, l’or polonais.

Mais attention aux contrefaçons : vous avez déjà entendu parler de l'ambre Chinoise :) ?













La rue où l’on trouve tout ce qui peut se faire en ambre.




Et, aussi nos amis de l'ENIGMA CAFE, qui nous ont accueilli très chaleureusement et voulaient ouvrir le matin spécialement pour nous préparer un petit déjeuner !

...des gens adorables avec qui nous avons beaucoup discuté de la Pologne et de Gdansk.

La photo sera bientôt accrochée au mur du restaurant.



Nous sommes tombés sous le charme de cette ville, totalement détruite en 1945 et reconstruite à l’identique, en 20 ans. C’est inimaginable.


Petite leçon d’histoire n° ??? pour les enfants qui, après la chute du communisme en Allemagne de l’Est, ont découvert la naissance du mouvement Solidarnosc, avec à sa tête un électricien de Gdansk, Lech Walesa, devenu président par la suite mais battu en 1995 par … un communiste.

On y passe une semaine, dans l’attente de nos visas pour la Russie. Ce qui laisse le temps de bien avancer le travail scolaire, d’attendre qu'Achille aille mieux et de profiter des environs (plage de Sopot, cathédrale du quartier d'Oliwa...) :

jeudi 20 mai 2010

Proverbe n° 7 bis

Vous connaissez certainement :

La femme pleure avant le mariage, l'homme après."


On a découvert que ce proverbe était Polonais !

Mais rassurez-vous, aujourd'hui, ni l'un ni l'autre ne pleure !!


Nos lectures du moment



Pour Emmanuelle, « Belle du Seigneur » d’Albert Cohen (1200 pages), un livre qu’elle souhaitait lire depuis plus de 15 ans. C’est avec plaisir qu’elle nous lit ou raconte des passages qui amusent les enfants et nous tiennent en haleine !







Pour Christophe, un délicieux livre de Jean Michel Guenassia « le club des incorrigibles optimistes », Les protagonistes sont tous des dissidents du régime communiste, artistes ou intellectuels n’ayant eu comme unique solution que la fuite des pays de l’Est. Ils se retrouvent à Paris et mêlent leurs sentiments-ou ressentiments- et leurs déchirures dans de longues discussions délicieuses. 750 pages à conseiller vivement !.

( je prête le livre au premier qui laisse un commentaire ! )



Pour Augustin, nous lançons une souscription nationale pour l’alimenter en livres !, nous avons dévalisé une librairie française à Berlin, mais son stock est déjà épuisé après 10 jours. Il relit les Harry potter pour la Xeme fois….


Sa grande soeur qui nous rejoint en Finlande dans 12 jours risque d'être chargée...









Pour Rosalie, une collection très adaptée qu’elle a choisie, les scènes se passent dans des contrées pour la plupart traversées…( Carnaval à Venise, Panique à Pompéï, l'attaque des Vikings...)

lundi 17 mai 2010

Nous avons mis en ligne :

Berlin, Vienne, Bratislava et Prague. A consulter ci-après !

jeudi 13 mai 2010

Pologne, Poznan, Torun, Gdansk


La Pologne : Poznan, Torun, Gdansk

On nous avait prévenu et le GPS le confirme : les routes sont d’un autre âge ! 5 heures pour faire 100 Kilomètres, nous n’y croyions pas et bien si ! Nous avions du mal à croire que nous étions sur la route principale entre 2 villes importantes de Pologne…mais il y a aussi quelques portions d’autoroutes récentes et de très bonne qualité.

Les polonais sont très sympas et accueillants, ils souffrent du retard économique de leur pays et comptent beaucoup sur l’ouverture européenne pour les aider à sortir de cette situation, les travaux permanents et conséquents au bord des routes sont un premier signe encourageant.
Le décès récent du président et d’une partie du gouvernement les affecte énormément et ajoute de l’instabilité à l’instabilité. Les jeunes que nous avons rencontrés se donnent du mal (apprennent l’anglais, travaillent dur et bien…) et sont inquiets.

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L’étape classique quand on arrive de Berlin, c’est Poznan.
C’est un choc de découvrir l’architecture colorée, harmonieuse au baroque charmant (une vraie beauté) du « rycek » (place du marché) et de voir ce que les communistes ont osé construire, en plein centre de la place : deux blocs immondes carrés, adossés à l’église gigantesque.




l'hôpital de Poznan


On vous avait dit qu'il y avait une suite ...
3ème épisode :

Notre Achilou a 39°C de fièvre depuis 3 jours. Il hurle de douleur et ses gencives sont infectées … On nous indique un hôpital. Les médecins ont un sens certain de l’accueil : les 120 minutes d’attente affichées se réduisent, pour nous français, à 5 minutes… bizarre mais, vue « l’ambiance bactériologique » en salle d’attente, on apprécie. Soit le médecin était hyper compétent, soit il était hyper pressé (ou les 2) mais en 2 minutes, il prescrit un antibio pour 10 jours avec la batterie de médicaments associés. C’est une infection bactérienne. Laquelle ? On ne sait pas !

...suite de l'épisode médical et des malheurs d'Achille ... à Gdansk

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Torun, la ville de Copernic et du pain d’épices.

Ville fortifiée très jolie et très animée...mais au bord d’un fleuve qui ne demande qu’à sortir de son lit…

Et, mauvaise surprise, au retour de notre promenade, notre camping-car était tout seul dans un camping (inondable) déserté ! On nous demande de partir vite car il y a danger, nous qui pensions passer une soirée tranquille (comme toutes les autres d’ailleurs ;-)


Finalement, à 20h on prend la route et au bout d’une heure, Grande décision : On décide de « zapper » Varsovie et de filer vers la mer Baltique, à Gdansk, que de nombreux « voyageurs » nous ont conseillé. Après huit jours à Berlin, on avait envie de plus petites villes et de nature !!!





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Et non, à Gdansk, il n’y a pas que le chantier naval !!




Il y a des gourmandises aussi !!






Et de l’ambre, l’or polonais.













La rue où l’on trouve tout ce qui peut se faire en ambre.




Et, aussi nos amis de l'ENIGMA CAFE, qui nous ont accueilli très chaleureusement, qui voulaient ouvrir le matin spécialement pour nous préparer un petit déjeuner !

...des gens adorables avec qui nous avons beaucoup discuté de la Pologne et de Gdansk.

La photo sera bientôt accrochée au mur du restaurant.



Nous sommes tombés sous le charme de cette ville, totalement détruite en 1945 et reconstruite à l’identique, en 20 ans. C’est inimaginable.


Petite leçon d’histoire n° ? pour les enfants qui, après la chute du communisme en Allemagne de l’Est, ont découvert la naissance du mouvement Solidarnosc, avec à sa tête un électricien de Gdansk, Lech Walesa, devenu président par la suite mais battu en 1995 par … un communiste.

On y passe une semaine, dans l’attente de nos visas pour la Russie. Ce qui laisse le temps de bien avancer le travail scolaire, d’attendre qu'Achille aille mieux et de profiter des environs (plage de Sopot et cathédrale du quartier d'Oliwa) :