dimanche 18 avril 2010
Venise, Murano
samedi 17 avril 2010
La Croatie : traversée, Dubrovnik, Split, Zadar, Nin
Traversée sur Dubrovnik dans la nuit du 09 Avril 2010.
Les enfants sont les plus heureux. Nous laissons le camping car dans la "soute" et sommes obligés de prendre une cabine !!...rudimentaire mais si sympa.
Pendant la visite de Dubrovnik, nous profitons surtout de la pluie. La ville est un petit décor de théâtre. Les ruelles sont particulièrement étroites et certaines sont construites sur une pente, ce qui leur donne un charme supplémentaire mais les rend inaccessibles aux poussettes !
Un regret : beaucoup trop de boutiques pour tourisme de masse avec profusion de tee-shirts, babioles...
Sinon, c'est agréable de voir que la ville s'est ouverte au tourisme culturel : les églises sont ouvertes, on peut les visiter, ainsi que d'autres monuments tels que le mémorial de la guerre de 1991-1992...
_______
Split. Nous ne retrouvons plus les photos...
Comme à Dubrovnik, nous avons bien profité de la pluie. La ville a été construite dans l'enceinte du palais qui lui même a été partiellement détruit. Il reste quelques colonnes par-ci par-là (peu impressionnantes). Sinon, la pierre est aussi blanche qu'à Dubrovnik, les ruelles aussi étroites, avec beaucoup de jolies places. C'est très vivant et commerçant. La promenade le long de la mer est contemporaine, très belle et très accueillante certainement quand on peut profiter des terrasses...
_______
Zadar. La vieille ville et la ville moderne sont séparées par un fleuve. C'est une grande ville plutôt agréable. Nous avons particulièrement aimé la place aux 4 églises et les "orgues naturels" créés en 2005 sur la promenade du bord de mer. Selon les vagues et le vents, les orgues produisent des sons qui font penser au cri des baleines. C'est très intriguant et très reposant. Le temps s'arrête. On a envie de prendre un livre et de rester là, un peu, beaucoup... Augustin et Rosalie sont allongés prêts des bouches de "sortie" des sons. Difficile de les décoller ! C'est une curiosité qui valait le détour.
_______
Nin. Tout petite ville à laquelle on accède par un joli pont de pierres. C'est adorable. Il y a la plus petite cathédrale du monde, toute blanche, qui doit faire 12 m2. Les rois croates y ont vécu au moyen âge. La lumière était jolie.
Proverbe n° 5
"Le plus grand voyageur est celui qui a su faire une fois le tour de lui-même." Confucius
En route pour le Parc naturel de Plitvice Jezero
La route dans la montagne est très jolie. Nous traversons de minuscules villages, où les traces de la guerre ne sont pas encore effacées. Les façades sont criblées de balles. Beaucoup de maisons ont perdu leur toit sous les bombes ; tout est brûlé à l'intérieur. Elles ont été désertées. Pas de photos, car nous roulons et sommes assez impressionnés.
vendredi 9 avril 2010
enfin, des mises à jour !!
“Voyager nous permet de constater que si les peuples ont des frontières, la bêtise humaine n'en a pas.”
vendredi 2 avril 2010
Sur la route de Bari, Italie : Matera, Alberobello, Trani, Lecce
A la recherche des pièces, nous parcourons les Pouilles de haut en bas. Point positif, nous allons découvrir des villes qui n'étaient pas prévues au programme.
_____
Un grand merci à Charlotte et Lionel, qui nous ont vivement recommandé Matera et ses quartiers "Sassi"...juste à temps, nous avons bifurqué et y étions le lendemain pour fêter Pâques en tout petit comité..
Les Sassi sont les anciens quartiers populaires qui ont été construits sur des pentes de façon assez anarchique et simple. Ils ont été désertés peu à peu, et ont été la honte de la ville avant d'en faire sa renommée. Ils sont maintenant classés au Patrimoine mondial par l'Unesco et sont en cours de rénovation.
_____
A Alberobello, c'est la fête dans les rues. Le lundi de Pâques "Pasquetta", les habitants des villages voisins se retrouvent là, pour déjeuner, se promener et acheter les nombreuses babioles souvenirs dont nos enfants sont si friands !
Ce village est connu pour ses 1400 maisons "trulli". Elles font penser à un décor de dessin animé, mais elles sont réellement habitées. Elles sont construites sans mortier et constituées de pierres à chaux. Leur toit conique est souvent décoré de symboles primitifs qui ont généralement une signification religieuse. Les habitants avaient trouvé le moyen d'échapper à l'impôt foncier en construisant des maisons rapidement "destructibles" en cas d'inspection royale... futés !!
Coup de coeur musical, Sicile
Le moment est venu de vous parler musique !
A Taormina, le jour de notre arrivée en Sicile, nous avons trouvé le 2ème CD dont parle si bien une journaliste ci-dessous. Nous l'adorons ! Alors, pour les curieux, voici l' article récupéré sur internet qui décrit en même temps la musique populaire Sicilienne :
" Quand on dit musique sicilienne, on pense immédiatement aux airs de mandolines, de tarentelles et autres joyeuses mélodies accompagnées à la guimbarde.
Peu connues, en revanche, sont les fanfares traditionnelles, qui font pourtant partie du patrimoine musical de l'île. Pas la moindre ville, le moindre village, la moindre bourgade qui ne possède sa propre fanfare municipale. Celle-ci, en effet, joue un rôle capital dans la vie de la communauté puisqu'elle accompagne les processions lors des grandes fêtes religieuses, notamment à Pâques durant la Semaine sainte, ou lors des funérailles de quelque personnage important.
En 1997, deux musiciens de génie (Fabio Barovero du groupe turinois Mau-Mau et Roy Paci, trompettiste talentueux qui a joué notamment avec Manu Chao) ont eu l'idée de former un groupe, Banda Ionica, afin de dépoussiérer les marches funèbres, composées à la fin du XIXe siècle, jouées autrefois aux enterrements dans toute l'Italie méridionale.
Le groupe, qui réunit une vingtaine de jeunes instrumentistes des environs de Syracuse et Catane, a enregistré un premier CD, intitulé Passione, reprenant des morceaux d'anthologie composés par des auteurs italiens de renom comme Enrico Petrella et Amedeo Vella. Il suffit d'écouter cette musique poignante qui oscille entre le tragique et l'élégiaque pour être immédiatement transporté dans les ruelles baroques ou les sentiers de Sicile, derrière un noir cortège avançant d'un pas lourd et grave. Plusieurs morceaux de cet album ont même été repris au cinéma, l'un figurant dans la bande originale de La fille sur le pont, de Patrice Leconte.
En 2002, le groupe sort un deuxième CD, Matri Mia. Cette fois, à la musique des fanfares viennent s'ajouter des chansons interprétées par des artistes internationaux comme El Mono Loco du groupe espagnol Macaco, Arthur H, Vinicio Capossela (le « Tom Waits » italien), Mauro Ermanno « Giò » Giovanardi, chanteur de La Crus et Cristina Zavalloni. Un disque qui rentre davantage dans la catégorie world music et salué par la critique qui l'a qualifié d' « imperdibile »! Je confirme, absolument sublime!
derniers instants en Sicile, Capo Milazzo
Sanctuaire de Sainte Rosalie
Palerme, Palermo
Montreale
Montreale, petite ville, domine Palerme (29 mars).
Agrigente, Agrigento, la vallée des temples
Notre périple se poursuit par une traversée à l’intérieur de la Sicile : MAJESTUEUX !
Des paysages magnifiques alliant collines, fleurs, verdure, à perte de vue avec une lumière rasante !
Emmanuelle n’a cessé de prendre des photos…
Nous arrivons à Agrigente et la vallée des Temples, site inscrit au patrimoine de l’humanité par l’Unesco car ces temples et autres vestiges Grecs, en enfilade, sont mieux conservés que ceux de Grèce ou d’Italie.
Nous arrivons de nuit et nous nous posons à un endroit magique. Devant nous et sur le coté : les temples éclairés. De notre couchette, nous en voyons un à chaque fenêtre !
Le parcours piétonnier nous mène de temple en temple. Ils sont très imposants et le premier, dédié à la femme de Zeus, est visible depuis la mer.
C’est un exemple parfait du style dorique (l’un des plus anciens styles Grecs : env. 600 ans avt J.C.) avec des colonnes cannelées, un autel imposant pour les sacrifices diurnes (aux Dieux Olympiens) et de petits autels latéraux pour les sacrifices nocturnes (aux Dieux de l’enfer)…
Les enfants sont très concentrés sur les explications historiques.
Etna Sud
Notre envie est trop forte de mieux découvrir ce volcan, nous avons appris qu’il y avait un autre accès, par le Sud, qui permettait de monter plus haut, via un téléphérique puis en véhicule 4x4 afin d’approcher un des cratères en forte activité. Nous modifions notre itinéraire et en faisons la surprise aux enfants. Notre camp de base se situe sur la commune de Nicolosi, camping dans la forêt au pied de l’Etna.
Première surprise, nous nous couchons avec des grondements sourds et réguliers, presque inquiétants : c’est le volcan qui s’exprime ! Emmanuelle n’est pas très rassurée.
Le lendemain, ascension jusqu’à 2000 mètres en camping car, au travers des champs de lave des précédentes éruptions. Nous passons même à coté d’une maison à moitié ensevelie. Nous avons ressorti les doudounes, pour atteindre les 2800 mètres, et là nous avons l’impression d’être dans une station de ski : des magasins de location de matériel, des skieurs, des surfeurs en combinaison et chaussures de ski font la queue au téléphérique !
Manque de chance pour nous – et pour les skieurs – une tempête de vent s’abat sur le sommet et nous privera de l’ascension finale ! Pour nous consoler, nous nous contenterons d’un piquenique au fond d’un cratère en activité !